RIPOSTE : l’Escrime, au service de la Protection de l’enfance, de l’Autonomisation des jeunes et de la préservation de l’Environnement
Contexte
En dépit des efforts réalisés en 2020 en matière de lutte contre le travail des enfants, les mineurs au Sénégal restent contraints d’exercer les pires formes de travail telles que la mendicité forcée et l’orpaillage (DOL, USA 2021). Dans la ville de Thiès, les enfants et les adolescent-e-s trient les ordures dans une décharge à ciel ouvert. Ces « Boudiouman » évoluent dans un environnement insalubre et violent qui met en danger leur santé physique et mentale et hypothèque leur avenir.
Le projet RIPOSTE, mis en oeuvre par l’Association Pour le Sourire d’un Enfant-France en partenariat avec l’Association Pour le Sourire d’un Enfant-Sénégal, propose des alternatives sportives et éducatives. L’objectif étant d’utiliser l’escrime au service de la protection de l’enfance, de l’autonomisation des jeunes et de la préservation de l’environnement.
Objectifs
- Mettre fin au travail forcé des enfants par la pratique de l’escrime
- Enrichir la méthode Escrime et Justice réparatrice par une collection de tutoriels vidéo
- Favoriser le développement personnel des enfants et des adolescent-e-s et l’amélioration des conditions de vie de leur famille
- Sensibiliser les jeunes au changement climatique
Activités
- Activités pédagogiques et sportives pour favoriser la stabilité et l’épanouissement des enfants
- Accompagnement psychologique des enfants ayant subi des traumatismes
- Séances bi-hebdomadaires d’escrime éveil développées avec des enfants
- Formation des adolescent-e-s aux techniques du filtre planté de végétaux et du maraîchage
- Sensibilisation des jeunes sur les questions liées au climat
- Distribution de supports pédagogiques vidéo
Impact
- 3500 enfants et adolescents bénéficieront du projet
- Les bénéficiaires du projet seront en meilleure santé mentale et physique
- Les enfants et adolescents victimes du travail forcé vont acquérir des compétences de vie et être intégrés dans la société
- Plus de 3000 mineurs en danger ou en situation de conflit avec la loi seront pris en charge par des agents de la Direction de l’Education Surveillée et de la Protection Sociale (DESPS)