Sports pour les réfugiés
Contexte
La pandémie de COVID-19 a mis une pression critique sur les communautés à travers l’Ouganda, et en particulier dans les camps de réfugiés. L’inactivité a accentué les conditions de vie difficiles des populations et entrainent des répercussions négatives sur leur vie sociale. Selon une étude menée par l’UNESCO, près de 65 % des ménages ont signalé une augmentation de la violence sexuelle, des grossesses d’adolescentes et des mariages d’enfants dans leur communauté. Les taux de mariages d’enfants et de grossesses d’adolescentes ont considérablement augmenté, et la population est exposée à un risque accru de problèmes de santé physique et mentale.
Dans ce contexte, YARID met en place ce programme de soutien axé sur le sport dans l’optique d’assister les populations réfugiées dans la localité de Kayak II en parallèle des autres interventions existantes.
Objectifs
- Améliorer la santé et le bien-être des enfants réfugiés et de la communauté d’accueil dans l’établissement des réfugiés de Kyaka II
- Accroître la capacité des bénéficiaires à prévenir le COVID-19 et y réagir
- Accroître les connaissances des bénéficiaires sur la santé reproductive sexuelle
- Améliorer la résilience et la santé mentale des bénéficiaires
- Accroître la participation des bénéficiaires au sport
Activités
- Campagnes de sensibilisation sur trois modules clés seront abordés : (i) la protection contre la COVID-19 et les pratiques exemplaires en matière d’hygiène ; (ii) la santé génésique sexuelle ; (iii) le soutien en santé mentale et psychosociale
- Formation des entraîneurs axée sur le leadership et les compétences nécessaires pour éduquer et inspirer les filles et les garçons par le biais du sport
- Organisation et mise en œuvre des activités sportives pour faciliter des ateliers et des discussions axés sur la santé et promouvoir l’inclusion et l’égalité
- Sessions sportives avec des compétitions de brainstorming entre les groupes sportifs pour promouvoir une bonne santé à travers le sport
Impacts
- 10 entraîneurs sportifs communautaires (50 % de femmes et 50 % d’hommes) seront formés pour organiser et mettre en œuvre des activités sportives, animer des ateliers et des discussions axés sur la santé, identifier les enfants à risque et promouvoir l’inclusion et l’égalité
- 5 000 enfants âgés de 3 à 19 ans dont près de 3 000 jeunes filles participeront à des séances sportives et à des campagnes de sensibilisation à la santé, y compris des ateliers et des discussions
- 250 jeunes (filles et garçons) à mobilité réduite seront impactés à travers ce projet